Mathis Dumas - SUNLIGHT Adventure Crew (BE-FR)

Mathis Dumas compte plus de 700 000 abonnés sur Instagram. Il est un photographe et cinéaste multi-récompensé. C’est aussi le guide de haute montagne qui a accompagné la plus grande star française de YouTube jusqu’au sommet de l’Everest. Et c’est surtout quelqu’un qui est toujours en mouvement.

Ce qui surprend chez Mathis, c’est qu’on se demande pourquoi il se trouve derrière l’objectif. Il est aussi un athlète de haut niveau, qui pourrait sans problème poser en tant que mannequin. Mais ce Français a choisi l’autre côté de la caméra, capturant en photo et en vidéo les grandes figures de l’outdoor et les plus beaux paysages pour les plus grandes marques et magazines.

Pourquoi te retrouve‑t‑on derrière l'objectif, Mathis ?

Mathis: Au départ, je voulais simplement documenter ce que je faisais. Notamment pour mes parents. Aujourd’hui, je vis près de Chamonix, mais je viens de Provence. Je voulais leur montrer ce que je faisais. Et c’est comme ça que j’ai commencé à grimper avec deux kilos de matériel en plus.

Alors que tout le monde essaie de gagner le moindre gramme ?!

Mathis: Exactement. Dans un sport où chaque gramme compte… Mais au-delà de la documentation, j’étais naturellement dans des environnements incroyables. L’esthétique était donc déjà là. La montagne, c’est fascinant.

Mais il faut quand même avoir l’œil pour la mise en scène, non ?

Mathis: Oui, je pense que j’ai ça en moi. Mais pendant longtemps, j’ai eu du mal à me présenter comme un photographe professionnel.

Qu’est-ce qu’il faut d’autre pour être un bon photographe ou vidéaste ?

Mathis: L’expérience. Et surtout une vraie passion pour le storytelling. Ce sont les histoires qui comptent, les émotions. Ce n’est pas juste une question de beauté, mais d’inspiration. Et pour cela, il faut être constamment en mouvement, curieux, ouvert à l’imprévu. C’est pour ça aussi que la vanlife me correspond parfaitement.

En 2024, tu as accompagné Inoxtag, l’un des plus grands YouTubeurs français, au sommet de l’Everest. Un projet très médiatisé…

Mathis: J’avais moi aussi beaucoup de doutes au départ. Je connais bien le milieu de l’alpinisme, et je ne voulais pas que cette ascension soit perçue comme un simple défi de gamer. Inox vient du monde du eGaming, mais il veut pousser les jeunes à sortir de derrière leurs écrans. C’était un vrai numéro d’équilibriste.

Au sens propre comme au figuré ! Comment cela s’est-il déroulé ?

Mathis: On a passé 365 jours à s’entraîner, à le former, à le préparer. J’ai structuré ça comme un projet avec plusieurs niveaux. Niveau 1 : escalade dans les Alpes. Niveau 2 : sommet à 6 000 m dans l’Himalaya. Niveau 3 : le toit du monde. Ce n’était pas un jeu. C’était ambitieux et professionnel.

L’impact a été énorme. Rien que l’ascension du Mont Blanc (avec un départ en parapente) en préparation a dépassé les 9 millions de vues. Et votre film Kaizen compte près de 37 millions de vues…

Mathis: C’est assez fou. Je ne connaissais pas vraiment l’univers d’Inoxtag avant. Il a une capacité incroyable à toucher et mobiliser les gens. C’était un immense défi. J’ai dû le guider, mais aussi gérer les équipes de tournage. Ce qui comptait, c’était d’être crédible auprès des alpinistes tout en captivant un public très large.

Et à quel point est-ce fun de voyager en CLIFF 4x4 ?

Mathis: C’est top ! Il est polyvalent, comme j’aime. J’ai assez de place pour tout mon matos, et en même temps, il reste très maniable et pratique. Et le mode tout-terrain, c’est un vrai plus. Je n’aime pas être freiné dans mes déplacements. Pour moi, c’est essentiel d’avoir un vrai camper van, pour pouvoir trier son matériel au sec, au calme. Pour l’escalade ou le parapente, c’est capital.