Yanneck Konda

Yanneck Konda (*1998) est né et a grandi dans le sud de l’Allemagne, mais il vit aujourd’hui à Innsbruck, en Autriche, quand il ne parcourt pas le monde. En tant que pro-snowboarder – athlète des équipes Nitro et O’Neill – il passe environ 130 jours par an à parcourir le monde. De la Chine aux États-Unis, d’Helsinki au Kosovo. Yanneck est peut-être le plus jeune membre de l’Adventure Crew, mais c’est un vieux routier du camping et il a quelques astuces dans sa manche…

 

Yanneck, tu es le plus jeune membre d'Adventure Crew. Qu'est-ce qui te qualifie pour ce poste ?

Yanneck: Pas vraiment mes points de permis de conduire ! Probablement plutôt ma soif d’aventure, mon envie de voyager et mon travail de pro du snowboard et de cinéaste, pour lequel je voyage vraiment beaucoup. Je ne suis pas encore si vieux que ça, mais j’ai commencé tôt et j’ai une grande expérience des voyages.

 

Et en tant que campeur ?

Quand j’étais jeune, c’était le seul moyen – et c’est encore aujourd’hui le plus cool. À peine avions-nous 18 ans que nous descendions la côte jusqu’en Espagne pour surfer depuis la France, ou que nous nous retrouvions au glacier du Kaunertal à la fin de la saison d’hiver. Mais ce n’était pas avec un camping-car, mais avec une VW Polo et une tente. Tout était très improvisé. Et il faisait froid. C’est de cette époque que date mon astuce de vie en camping : faire un feu de camp avec de grosses pierres que l’on peut ensuite enrouler dans une couverture et emporter avec soi dans son sac de couchage. Une astuce de vie datant de l’époque où le chauffage autonome n’existait pas…

 

 

Tu n’en as plus besoin maintenant…

Non, c’était super cool de camper comme ça. Mais seulement pendant un certain temps. Entre-temps, j’ai créé une équipe de tournage @yas.snowboarding avec des amis. Nous sommes souvent en route pendant des semaines, et bien sûr dans des régions plus froides. Quand on est en route toute la journée dans le backcountry et qu’on revient trempé et couvert de bleus, on est heureux d’avoir un vrai chez-soi où l’on peut se régénérer et travailler en même temps.

 

 

Comment es-tu arrivé chez Sunlight ?

Ma première expérience avec un grand camping-car a eu lieu immédiatement avec Sunlight, lorsque j’étais en production avec Nitro. C’est là que j’ai réalisé pour la première fois à quel point c’était génial d’avoir un appartement avec soi pour se poser, prendre une douche chaude, discuter de manière professionnelle… En principe, il faut que ça vive. Et c’est le cas avec Sunlight.

J'aime m'amuser avec mes amis.

Tu étais aussi un coureur de cadre, mais la compétition ne t'a pas vraiment réussi, n'est-ce pas ?

Yanneck: Non. A 16 ans, j’ai dû faire un choix : Aller à l’internat à la base de Berchtesgaden avec pour objectif final une médaille d’or – ou pas. Je n’ai jamais été du genre à faire de la compétition. J’aime m’amuser avec mes amis. Rencontrer de nouvelles personnes, découvrir des cultures. Je passe encore beaucoup de temps dans le parc, mais dès que les conditions le permettent, je suis en hors-piste. Là-bas, les défis sont complètement différents. Il ne s’agit pas de savoir combien de fois tu tournes sur ton axe. C’est une question d’esthétique, de timing, d’interaction avec la nature. C’est un tout autre niveau de difficulté.

 

 

 

As-tu un spot préféré que tu révélerais exceptionnellement ?

Yanneck: Je l’ai déjà mentionné tout à l’heure : à la fin de la saison d’hiver, on peut se tenir près de la première station de remontées mécaniques dans le Kaunertal. C’est un endroit de rêve, loin de tout. On regarde les étoiles et on a l’impression d’être au pôle Nord.

 

Où veux-tu absolument aller ?

Yanneck: Dans beaucoup d’endroits. Mais actuellement, nous prévoyons un voyage estival en Italie pour faire du wakeboard.

En plus de ta pierre chaude des jours froids de camping, as-tu d'autres astuces de camping ?

Yanneck: J’ai toujours des allume-feu sur moi, car j’aime faire un feu de camp, où on peut légalement faire un feu de camp. Ensuite, j’ai toujours une scie pliante avec moi, dans le camping-car comme dans le backcountry, un outil absolument polyvalent. Des chaises confortables, une boîte à sons avec de la musique décontractée, un peu d’indie et de reggea. Ensuite, il est facile de tenir le coup…

Passez nous voir !
@yanneckkonda

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